Didier Hamey est né en 1962 à Dunkerque où il a grandi. Il aime citer ses origines et on ne peut s’empêcher de penser, en voyant son travail, au moment de folie qui s’empare de cette ville pendant « Carnaval », qu’il ne manque jamais. 

Son atelier est maintenant à Saou dans la Drôme où il habite.
Il expose dans plusieurs galeries en France et à l’étranger.
Son travail apparaît dans de nombreuses collections privées et publiques : le Fond National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale, le Musée de la Gravure de Gravelines.
Ces gravures sont un bestiaire de petits et grands formats autour de la représentation de figures hybrides, mystérieuses, en osmose avec la Nature et le paysage. 
Il vient de faire une belle exposition rétrospective de son travail gravé au Musée de l’Estampe de Gravelines et une résidence à la Casa de Velasquez à Madrid où il a commencé une série de pointes sèches intitulées “Bonshommes”.
Mises ensemble, ces créatures s’unifient pour former un monde disparu, ce monde est sauvage et foisonne comme l’était la Nature oubliée par l’homme.

En parallèle il travaille  une série de pointes sèche représentant des fleurs au multiples visages, une féerie florale symbiose du coeur de l’homme. Une hybridation entre le règne végétal et l’humain comme une explosion joyeuse de bouquets feu d’artifice en suspend où chacun peut y trouver son pendant.