Kamel Daoud
Kamel Daoud est écrivain et journaliste algérien d’expression française ; sa voix porte bien au-delà de l’Algérie. Il entre au Quotidien d’Oran en 1994, et y tient sa première chronique trois ans plus tard, titrée Raina raikoum (Notre opinion, votre opinion). Kamel Daoud publie son premier roman, Meursault, contre-enquête, en 2014 aux éditions Actes Sud, faisant miroir à L’Étranger d’Albert Camus.

Il obtient le Goncourt du premier roman 2015. Depuis, ses chroniques sont régulièrement publiées dans Le Point, le New York Times et Le Monde des religions.

En raison de certains propos sur la place de la religion dans les sociétés du monde arabe, un imam salafiste a appelé à son exécution en “application de la Charia, pour apostasie et hérésie”. Dans Mes Indépendances – Chroniques 2010-2016 (Prix Livre et Droits de l’Homme de la Ville de Nancy), éditions Barzakh et Actes Sud, 2017, Kamel Daoud rassemble 182 chroniques écrites durant quinze ans dans Le Quotidien d’Oran. Il écrit sans relâche, sur l’Algérie momifiée de Bouteflika, la complaisance de l’Occident et des dictatures régionales pour l’Arabie saoudite, la prégnance grandissante de la religion, l’État islamique, ou le statut des femmes. Ces questions sont aussi présentes dans Le peintre dévorant la femme publié en 2018, éditions Stock, et écrit à l’occasion d’une nuit passée au musée Picasso à Paris. II a reçu le Prix mondial Cino Del Duca 2019 récompensant une œuvre “qui constitue sous forme scientifique ou littéraire, un message d’humanisme moderne”. À travers ses écrits il exprime une liberté de pensée totale, “se gardant des credo que lui impose l’époque”.
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“Les sentiments vieillissent lentement, moins vite que la peau. Quand on meurt à cent ans, on n'éprouve peut-être rien de plus que la peur qui, à six ans, nous saisissait lorsque, le soir, notre mère venait éteindre la lumière.”

Meursault, contre-enquête

“quand on raconte une histoire autour d'un feu, la nuit recule et se fait attentive.”

Zabor

“Les sentiments vieillissent lentement, moins vite que la peau. Quand on meurt à cent ans, on n'éprouve peut-être rien de plus que la peur qui, à six ans, nous saisissait lorsque, le soir, notre mère venait éteindre la lumière.”

Meursault, contre-enquête

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